21 March 2009
Vive the Party of European Socialists !
Denis MacShane took part in the giant forum organised by the French paper Libération at Rennes in France. Dozens of French and some European politicians, as well as intellectuals (lots of them in France) and NGO leaders took part in a non-stop weekend of debates and exchanges. Below the introduction by Denis MacShane – as published in Libération, in which he argues that only the ideas and proposals of the Party of European Socialists (which groups Labour with sister centre-left democractic parties in Europe) put forward as its platform for the European Parliament elections on 4 June in the UK (7 June in most EU nations) offer a way out of the present crisis.
«Haro sur la croissance !» est le cri de guerre de ceux qui voudraient transformer la crise économique en une catastrophe politico-économico-sociale encore plus explosive. Il nous faut miser sur le retour de la croissance et nous avons pour cela plus que jamais besoin de l’Europe. Depuis les Trente Glorieuses, l’Europe a été conservatrice dans les politiques économiques menées au niveau national et protectionniste à l’international, à l’inverse du modèle prôné par Keynes. Des puissances économiques nouvelles sont apparues et l’Europe a échoué à inventer un nouveau modèle économique fondé sur la centralité du travail.
Alors que la crise bancaire en était encore à ses balbutiements, le taux de chômage était déjà très élevé en France, en Allemagne et en Italie. Les pays européens ont développé une incapacité chronique à investir dans des secteurs nouveaux et porteurs de croissance, tirés par les universités et la créativité plutôt que plombés par la bureaucratie et les vieilles formes monopolistiques du capitalisme. La crise va s’aggraver, sauf si nous apprenons à coopérer et acceptons de partager le pouvoir et la souveraineté. Seul le programme soumis par le Parti socialiste européen (PSE) contient des propositions cohérentes et solides pour permettre le retour de la croissance, loin du discours vide qu’offre la droite européenne au pouvoir. Les valeurs européennes doivent prévaloir sur le communautarisme des nations. Dans le cas inverse, aucune perspective de croissance n’est permise, seul le retour d’une politique du pire.
«Haro sur la croissance !» est le cri de guerre de ceux qui voudraient transformer la crise économique en une catastrophe politico-économico-sociale encore plus explosive. Il nous faut miser sur le retour de la croissance et nous avons pour cela plus que jamais besoin de l’Europe. Depuis les Trente Glorieuses, l’Europe a été conservatrice dans les politiques économiques menées au niveau national et protectionniste à l’international, à l’inverse du modèle prôné par Keynes. Des puissances économiques nouvelles sont apparues et l’Europe a échoué à inventer un nouveau modèle économique fondé sur la centralité du travail.
Alors que la crise bancaire en était encore à ses balbutiements, le taux de chômage était déjà très élevé en France, en Allemagne et en Italie. Les pays européens ont développé une incapacité chronique à investir dans des secteurs nouveaux et porteurs de croissance, tirés par les universités et la créativité plutôt que plombés par la bureaucratie et les vieilles formes monopolistiques du capitalisme. La crise va s’aggraver, sauf si nous apprenons à coopérer et acceptons de partager le pouvoir et la souveraineté. Seul le programme soumis par le Parti socialiste européen (PSE) contient des propositions cohérentes et solides pour permettre le retour de la croissance, loin du discours vide qu’offre la droite européenne au pouvoir. Les valeurs européennes doivent prévaloir sur le communautarisme des nations. Dans le cas inverse, aucune perspective de croissance n’est permise, seul le retour d’une politique du pire.